Certains chevaux sont sujets aux coliques. Un cheval ayant fait une colique à 6 fois plus de chances d’en refaire une. Il est donc important de savoir repérer les symptômes et les habitudes à prendre afin d’éviter ce problème qui peut être mortel pour certains chevaux.
Qu’est-ce qu’une colique ?
Les coliques du cheval sont définies comme des douleurs abdominales ayant diverses origines digestives voire extra-digestives. Celles-ci vont déclencher de nombreux symptômes tous plus ou moins identiques quelle que soit l’origine de la douleur (estomac, intestins ou parfois d’autres organes).
Quels en sont les symptômes ?
Un début de colique se traduit d’abord par une perte d’appétit. Le cheval ne va plus manger, va paraître déprimé voir souffrant. Il restera sûrement allongé plus longtemps que la normale. Ces symptômes sont dus à un encombrement digestif.
Ensuite, la colique devient plus présente. Des gaz sont présents à l’intérieur du système digestif du cheval et ne s’échappent pas. Ils vont donc fortement gêner l’équidé et vous le verrez gratter le sol, regarder ses flancs. Il va commencer à transpirer, à se coucher et se relever par intermittence.
Pour la dernière phase, votre animal sera en état de dépression sévère.
Nous vous précisions que l’évolution d’un stade à un autre peut être très rapide. Dès que vous constater que le comportement de votre compagnon est anormal, il est très important de le surveiller le plus souvent possible.
Comment remédier à la maladie ?
Il existe trois groupes principaux pour classer les coliques :
Les dysfonctions intestinales :
Dans ce premier cas, les intestins ne fonctionnent pas normalement. Ils entraînent des spasmes et des gonflements gazeux. Généralement, un traitement médicamenteux fonctionne pour débloquer l’intestin.
Déplacement ou torsion d’une partie de l’intestin, déplacement des organes (colon, rate) :
Lorsque l’on parle de déplacement, c’est une partie de l’intestin qui se coince entre deux organes. Dans ce cas, le vétérinaire peut essayer de remettre, par l’intérieur, les organes mais souvent une intervention chirurgicale est nécessaire.
Inflammation, ulcère :
Ceux-ci peuvent être gênants voir graves pour l’équidé. Ils sont dus à la présence de parasite, d’infection, de stress, etc…
Contacter un professionnel
Si votre cheval a des symptômes de coliques, vous pouvez appeler le vétérinaire en lui dictant les attitudes anormales de votre cheval. C’est vous qui le connaissez. Il pourra ainsi ausculter l’équidé et agir en conséquence. Ainsi, vous éviterez toute aggravation.
Pendant l’examen, la fréquence cardiaque, l’état des muqueuses, les bruits intestinaux, l’état d’hydratation ou encore le contenu de l’estomac de l’animal seront vérifiés. Le vétérinaire pourra ainsi évaluer la gravité de la situation et en attribuer un diagnostic.
Comment prévenir les coliques ?
Les coliques effraient particulièrement les propriétaires parce qu’elles sont la cause mortelle principale chez les chevaux. Si, pour guérir l’animal, il existe des professionnels compétents, leur but à eux est d’en empêcher la formation. Comment faire ?
- nourrir votre cheval avec une alimentation stable et fracturée (donné par petite quantité environ 3 fois par jour)
- laisser l’eau à volonté
- faire des exercices réguliers d’environ 2 heures (monter l’équidé, le mettre au paddock)
- vermifuger votre cheval régulièrement
- réduire le stress au maximum
- vérifier les dents régulièrement
Enfin bref, l’objectif est de garder un œil sur le comportement alimentaire et l’hygiène du cheval et de le faire travailler correctement sans pour autant le stresser.