Il existe différentes pathologies de maladies respiratoires susceptibles d’arriver à votre cheval. Si vous remarquez un problème au niveau de sa respiration, contacter de suite votre vétérinaire afin qu’il puisse faire un diagnostic dans les plus brefs délais. Il est important de réagir rapidement car si les maladies ne sont pas traitées à temps, les conséquences peuvent être importantes.
L’emphysème
Le cheval tousse et s’essouffle au moindre effort, il peut alors s’agir de l’emphysème. Il s’agit d’une maladie respiratoire allant des trachées aux poumons, touchant principalement les chevaux âgés de plus de 8 ans. Nous pouvons l’assimiler à l’asthme chez l’Homme. Le cheval va alors avoir du mal à expirer l’air qu’il a dans ses poumons. Si bien qu’il va forcer sur ses abdominaux afin de pouvoir expirer. C’est ce que nous appelons la « ligne de pousse ».
Pour détecter la maladie de « pousse » plusieurs symptômes apparaissent. Votre cheval tousse, est amaigri, s’essouffle rapidement et vous apercevez la « ligne de pousse », contactez votre vétérinaire !
Ce qui peut provoquer cette maladie peut-être une inflammation pulmonaire. Si vous avez du foin, veillez à en limiter son utilisation. Votre cheval peut en effet être hypersensible au foin dû aux moisissures, champignon et poussière présents dans celui-ci.
Comment traiter la maladie ?
Pour traiter cette
maladie, rien de tel que l’hygiène ! Il est nécessaire que le box soit curer tous les jours. Si vous avez la possibilité de
mettre votre cheval au pré, faites-le le plus souvent
possible. Eviter d’ailleurs de nettoyer le box en présence de votre cheval, ce
qui ne ferait que remuer la poussière et aggraver l’état de votre équidé. Si
vous nourrissez votre compagnon au foin, il va désormais falloir arrêter. Vous
pouvez essayer dans un premier temps de tremper le foin dans de l’eau pendant 2
heures. Si cela ne s’améliore pas, arrêter définitivement le foin !
Des médicaments peuvent également traiter l’emphysème : anti-inflammatoire,
bronchodilatateurs ou encore les mucolytiques.
La Pneumonie
Il s’agit d’une infection pulmonaire portant atteinte aux bronches ainsi qu’aux alvéoles pulmonaires. Elle est moins fréquente que d’autres maladies respiratoires mais n’en reste pas moins dangereuse !
Pour détecter une pneumonie chez votre cheval, regarder dans un premier temps si votre cheval a de la fièvre. Il s’agit du premier signe. Il peut ensuite avoir du mal à respirer, tousser ou encore avoir un jetage mucopurulent (sécrétions nasales mélangeant pus et mucus).
Les causes d’une pneumonie sont nombreuses : la principale est l’infection due à une bactérie, virus ou encore champignon. Le stress, le transport ou encore le jeune âge de votre équidé peut être une cause accélérant le processus de développement de la pneumonie.
Comment s’en débarrasser ?
Pour traiter la
pneumonie, votre vétérinaire prescrira des antibiotiques ainsi que des
anti-inflammatoires afin de réduire la fièvre du cheval.
De votre côté, privilégiez un box ventilé afin de diminuer la présence de
poussière, quitte à changer de litière pour en privilégier une totalement
dépoussiérée. Ne nettoyez pas les box en présence de votre cheval malade. Enfin
le plus important est d’isoler le cheval malade afin de ne pas contaminer les
autres et qu’il soit à jour dans ses vaccins.
La grippe
La grippe équine est causée à cause du virus influenza de type A. La transmission du virus est instantanée dès lors que vous avez un cheval infecté. Veillez donc à bien isoler vos chevaux malades pour ne pas contaminer le reste de l’écurie.
Pour détecter la grippe équine, plusieurs symptômes font surface : fièvre, perte d’appétit, toux, écoulement des yeux ou encore des difficultés respiratoires. Si vous constatez ces signes appelez immédiatement votre vétérinaire et mettez votre cheval à part des autres pour éviter toute transmission.
Les antibiotiques, c’est magique !
Une fois le diagnostic posé, le vétérinaire vous prescrira alors des antibiotiques. Cependant, il n’existe pas de remède miracle. Le cheval doit être mis au repos 3 semaines après la fin des signes de la grippe. Le plus simple reste de veiller à ce que le carnet de vaccination de votre équidé soit à jour.