Un cheval est naturellement fait pour vivre en liberté et, par conséquent, il n’est pas rare que notre équidé s’ennuie dans leurs box. Néanmoins, il peut développer des troubles du comportement tels que des tics. Mieux vaut s’en rendre compte pour savoir l’occuper et s’assurer qu’il ne se fera pas de mal.
D’où proviennent les tics de mon cheval ?
Pour être dans son état naturel, le cheval devrait vivre à l’état sauvage. Or, nos chevaux ont plutôt tendance à être au box. L’animal s’ennuie. Par conséquent, certains d’entre eux peuvent développer des tics et des habitudes curieuses. Il faut les remarquer pour savoir améliorer le confort de notre compagnon.
Ainsi, puisque nous souhaitons assurer le bien-être de nos chers équidés, il faut savoir les identifier. Vous pourrez ensuite agir en conséquences. Voici les différents tics que vous pouvez observer :
- À l’ours : le cheval balance son encolure de droite à gauche, souvent au-dessus de la porte de son box,
- Ambulatoire : l’animal tourne en rond dans le box. Il marche sans véritable raison,
- Rongeur : facilement identifiable puisque le cheval mordille tout ce qu’il peut, notamment sa porte de box,
- À l’air : l’équidé fait comme si il rotait. Il va ouvrir la bouche pour avaler de l’air en faisant du bruit.
Ces tics ne sont pas systématiques à tous les chevaux qui s’ennuient. Cependant, ils peuvent êtres lourds de conséquence. L’animal peut se blesser. Il est donc important de les noter pour tenter de les faire disparaître.
Les tics sont aléatoires d’un cheval à un autre. À conditions semblables, un cheval peut en développer et pas son voisin de box. Nul besoin donc de se culpabiliser !
Comment remédier à l’ennui ?
A savoir que le cheval est un animal grégaire. Il aime naturellement la compagnie d’un homme ou de ses congénères. Il a donc besoin de vie sociale. S’il en est dépourvu, il s’ennuie et tics et autres comportements étranges peuvent apparaître.
Idéalement, il faudrait pouvoir le laisser au pré toute la journée avec d’autres chevaux, aller en balade au moins une fois par semaine et/ou l’emmener brouter 10 minutes par jour.
Ces mesures visent à se rapprocher au maximum de la vie d’un cheval sauvage, mais nous avons conscience que cela n’est pas si simple. Ainsi, nous vous donnons quelques conseils :
- Pensez au foin dans un filet ou un sac percé. Plus longtemps il pourra grignoter, plus tard il s’ennuiera.
- Trouvez des jouets. C’est aussi une bonne option. Ils permettent au cheval de jouer quand il le souhaite et donc de s’occuper. Les ballons avec des poignées seront l’occasion de jouer plus ou moins au foot avec lui.