Les changements de saisons impliquent une adaptation des chevaux, accompagnée par leurs cavaliers. Au printemps, les températures montent, l’herbe est plus verte et on sonne l’heure de les mettre au pré. Ainsi, il faut savoir les préparer à affronter l’extérieur.
Les vermifuges : indispensables au printemps
Avec l’arrivée du printemps, si on en a la possibilité, on a tendance à se demander à quel moment remettre son cheval au pré. Encore faut-il que la météo le permette mais aussi que le cheval soit prêt, sans oublier les vermifuges !
Conseils pour éviter un traitement inutile
Nous préconisons de vermifuger avant que l’herbe ne devienne grasse et que le cheval n’aille plus souvent au pré.
De la même façon, vérifiez bien le poids de votre cheval au préalable, sans quoi vous ne pourrez doser correctement le vermifuge à administrer. Aussi, il est important de respecter le temps de conservation du produit.
Enfin, il faut un environnement propre. Pensez ainsi à retirer les crottins du box et du pré dans lequel il vit. De plus, lorsque vous vermifugez un cheval, mieux vaut que tous ses pairs le soient. Si ces conditions ne sont pas respectées, vous risquez un traitement inutile.
Une ou plusieurs injections ?
Concernant le traitement, les avis peuvent diverger. Certains pensent qu’en administrant plusieurs fois de suite un même vermifuge, il perd en efficacité puisque les parasites s’y habituent. A l’inverse, d’autres préconisent plusieurs injections du même produit pour que le cheval l’assimile parfaitement.
Dans tous les cas, dès le moindre doute, n’hésitez pas à questionner votre vétérinaire. Il saura vous expliquer la méthode à employer.
Un ver = un traitement, attention !
On ne vermifuge pas son cheval n’importe comment. Tous les vers ne sont pas les mêmes tout au long de l’année. En effet, il existe une saisonnalité à respecter pour traiter efficacement son animal. Au printemps, les vers présents sont ronds ou nématodes.
Conseils pour lutter contre les autres tracas du printemps
1. Désensibilisation : l’arme anti-allergies
Pour les chevaux, comme pour les Hommes, le printemps rime avec allergies respiratoires. En effet, la présence importante de pollen peut être très gênant pour les voies respiratoires de nos animaux. Certains sont sujets à des toux par exemple.
Comme pour les Hommes, il peuvent avoir recours à une désensibilisation pour ne pas avoir cette contrainte chaque année. Néanmoins, trop peu réalisée en raison de son coût important, il semblerait que ce ne soit pas la solution la plus recommandée. Nous vous conseillons donc, dans l’immédiat, de plutôt privilégier un espace peu exposé au pollen.
2. Supprimer les plantes toxiques du pré
En extérieur, l’équidé ne s’expose pas seulement au soleil. En effet, il peut également au contact de toutes sortes de plantes qui peuvent lui coûter une intoxication alimentaire.
Il existe un certain nombre de plantes et fleurs toxiques qu’il faut qu’il évite. N’ayant pas la main verte, il ne pourra malheureusement pas les différencier lui-même. Ainsi, nous vous conseillons de vous renseigner sur la végétation de votre champs et d’en retirer les dangers.
3. Protéger l’animal des insectes
L’heure de la sortie du printemps, les insectes tant redoutés l’entendent également !
Les insectes ailés tels que les moustiques, les taons ou encore les mouches peuvent provoquer un stress chez l’équidé et donc une certaine agitation. De plus, il peut se faire piquer et donc souffrir de démangeaisons.
Pleins de désagréments peuvent bien sur s’ajouter à ces problèmes et les conséquences peuvent être graves. Il est donc recommandé de ne sortir le cheval qu’en fin de journée si il est sensible et éviter les coins proches de l’eau.
Pour lutter contre les maladies les plus inquiétantes comme la dermite estivale, n’hésitez pas à utiliser des répulsifs, des chemises protectrices ou encore mieux : les deux !