Après une bonne séance de travail un effort intense fourni par le cheval, rien de tel qu’une bonne séance de cryothérapie. Mais la cryothérapie, c’est quoi ?
Soulager les membres du cheval
Il n’est pas rare de doucher les membres de son cheval après l’effort. Peu importe la saison, même si ces douches sont souvent trop courtes, elles permettent de détendre les tendons après l’effort.
Concrètement, la cryothérapie revient à utiliser le froid pour soulager certaines parties du corps du cheval. Cette technique a commencé à se développer dans des centres de rééducation et de remise en forme. Aujourd’hui, même certains centres équestres y ont recourt.
Pour se faire, les établissements s’équipent d’un bassin d’hydrothérapie pour une immersion complète et prolongée des membres en eau froide.
Les effets de la cryothérapie
La cryothérapie peut agir sur la circulation sanguine, des effets anti-inflammatoires, décontracturants ou analgésiques. Cette méthode est aussi efficace sur des affections telles que des pathologies locomotrices, dorsalgies, arthrites, hématomes ou autres. Sur une tendinite par exemple, le froid va stopper le processus inflammatoire, limiter l’œdème, et les courbatures associées.
Plus techniquement, la cryothérapie est efficace lorsque la température de la zone traitée baisse jusqu’à atteindre celle du matériel réfrigérant. Cette température cible est à déterminer selon plusieurs critères : la zone corporelle, la durée de traitement, les différences de température entre le corps et le matériel, la capacité du matériel à conserver ou évacuer la chaleur.
Avant ou après l’effort ?
Si de prime abord, on l’image plus efficace après l’effort, la cryothérapie peut aussi être utile avant, en prévention. Avant une compétition intense, l’usage de la cryothérapie de façon régulière aurait pour effet de préserver les tendons soumis à des efforts répétitifs et importants.
Par contre, elle n’est pas recommandée dans les heures précédant l’effort, puisqu’elle a des effets analgésiques. Il ne faut donc pas l’utiliser en vue de réduire une douleur de façon temporaire, sous peine d’en aggraver l’origine de façon définitive.