En tant que cavalier, on a quand même une idée assez précise des os de notre cheval, leur emplacement et leur état général. Mais qu’en est-il du suros ? Doit-on s’en inquiéter ? Qu’elles peuvent être les conséquences ?
Qu’est-ce que le suros ?
Lorsque l’on parle du suros on pense aussi à l’os de notre cheval appelé “canon”. Cet os est autrement appelé “métacarpe” lorsqu’il concerne les membres antérieurs et “métatarse” pour les membres postérieurs.
A savoir que le suros touche plus souvent les membres antérieurs, notamment au niveau des métacarpiens latéraux. Ces os flanquent le canon sur les deux tiers de sa longueur, larges en partie supérieure et plus étroits vers le bas de l’os. Concrètement, le suros est une inflammation associée à une accumulation de calcium à cet endroit de l’os.
D’où vient l’inflammation ?
Le suros peut être la conséquence de plusieurs événements tels qu’un coup de pied décoché par un autre cheval, un frottement entre les membres répété au trot ou au galop, et même lors d’un saut ou d’un exercice. C’est pour cela qu’il est impératif de prendre soin des membres de l’équidé. Ils sont fragiles et très sollicités.
Les jeunes chevaux sont plus susceptibles de présenter un suros. En effet, en vieillissant, les os des membres des chevaux se calcifient et deviennent plus résistants face aux traumatismes et autres élongations.
Comment se traduit-elle ?
Lors de l’apparition de suros, on peut facilement la distinguer au toucher. En effet, on va ressentir un gonflement plus ou moins léger se crée. De plus, la zone sera chaude et l’animal ne manquera pas de manifester sa douleur lorsque vous la palperez. C’est la première phase.
Au fur et à mesure de son apparition on va pouvoir observer un durcissement et la disparition de la chaleur et de la douleur. On est alors en phase chronique.
Le suros peut provoquer une boiterie sur les chevaux d’environ 2 ans, voire plus. Elle sera notamment plus visible lors d’un trot ou d’un exercice. Cette boiterie peut ne pas se manifester à chaque fois. Elle pourra, en effet, être visible soit par intermittence, ou bien justement, en permanence et ce, pendant de longues périodes.
Normalement, la douleur disparaîtra avec l’inflammation, lorsque l’ossification de la zone sera terminée.
Les vétérinaires recommandent de laisser son cheval au repos sur une surface au sol souple pendant au moins 30 jours. Un suros peut guérir tout seul, d’autres fois des anti-inflammatoires seront indispensables.