Les allures naturelles des chevaux doivent être connues et comprises des cavaliers pour savoir bien travailler et utiliser le cheval. Le pas, le trot et le galop ne sont pas les seules allures naturelles d’un cheval…
Qu’est-ce qu’une allure naturelle ?
Les allures naturelles du cheval sont celles qu’il apprend de lui même et qu’il possède même en liberté. Elles s’opposent aux allures artificielles.
En connaître les véritables caractéristiques, le fonctionnement, les qualités et les particularités sera utile pour savoir bien travailler et utiliser son cheval.
C’est classique et connu de tous, cavaliers ou non. Il existe 3 allures naturelles principales du cheval : le pas, le trot et le galop. Néanmoins, elles ne sont pas les seules. Qu’en est-il de l’amble, du reculer et du Tölt ?
Allure la plus lente : le pas
Le pas est l’allure la plus lente du cheval. Estimée à environ 7km/h, c’est une allure symétrique à 4 temps.
Concrètement, l’antérieur gauche s’engage, puis le postérieur droit, l’antérieur droit et enfin le postérieur gauche, le tout de façon tout à fait proportionnelle.
La colonne vertébrale du cheval ondule à cette allure, l’encolure se balance et le corps suit la montée alternative du garrot et de la croupe.
On parle d’un bon pas lorsque le postérieur se pose en avant de l’empreinte du pied antérieur, la queue se balance et le geste des avants-bras et de la jambe reste ample.
Le trot : allure sautée et symétrique
Le trot est une allure sautée à 2 temps avec laquelle le cheval va à environ 14 km/h. Elle contient des temps de projection si bien que par moments, les 4 membres sont en l’air.
Au trot, les membres se posent par bipèdes diagonaux, à savoir qu’un diagonal doit couvrir la même distance que l’autre diagonal, sinon le cheval se retrouve de travers.
A cette allure, tout le corps est soulevé puis abaissé selon le rythme des posers, si bien que l’encolure reste sur le même plan vertical.
Un bon trot implique une symétrie parfaite et un geste détendu des 4 membres, une bonne foulée et un bon soutien du dos.
Le galop : allure sautée et équilibrée
Le galop est une allure sautée à 3 temps suivie d’une phase de suspension. En moyenne, on le considère aux alentours des 21 km/h, cependant certains chevaux de course peuvent atteindre les 60 km/h.
Le cheval peut galoper à droite ou à gauche, tout dépend de son pied de départ. D’ailleurs, il peut même changer de côté en cours de route.
La découpe d’un galop à gauche se fait de la manière suivante : pose du postérieur droit, pose du bipède diagonal droit, pose de l’antérieur gauche puis projection.
Un bon galop est équilibré et les postérieurs présentent un bon engagement sous la masse du cheval. Ce dernier doit avoir un bon soutien du devant et une belle bascule du dos.
Le mouvent vers l’arrière : le reculer
Le reculer, comme son nom l’indique, est un mouvement vers l’arrière. Il s’exécute par une allure marchée et rétrograde durant laquelle les membres se lèvent par bipèdes diagonaux.
Le cheval doit rester droit et baisser légèrement ses hanches pour que le reculer soit considéré comme bon.
L’amble : déplacement par bipèdes latéraux
L’amble est une allure dite défectueuse pour la majorité des chevaux. Cependant, il existe des race la pratiquent naturellement. C’est, par exemple, le cas des chevaux islandais, de l’American Saddlebred ou du Marwari.
On caractérise l’allure d’une sorte de marche rapide. L’amble implique un déplacement par bipèdes latéraux. Ainsi, les deux membres du mêmes côté se déplacent en même temps. Le cheval peut atteindre une vitesse de 45 km/h.
Le Tölt : allure de vitesse très variable
Le Tölt est une allure marchée symétrique qui se décompose en 4 temps égaux. L’ordre de pose des pieds est la même que le pas. La seule est différence est, qu’ici, seuls 2 pieds maximum peuvent se retrouver à terre en même temps.
L’allure est jugée essentiellement sur la position de la queue de l’équidé. En effet, elle est principalement caractérisée par l’attitude relevée et l’ondulation de la queue.
Il n’y a pas de vitesse moyenne car elle peut fortement varier. Ainsi, elle peut s’approcher fortement de celle du pas comme de celle du galop.