À l’approche de l’été, la photosensibilisation du cheval apparaît. Mais la photosensibilisation du cheval, c’est quoi ? Les rayons UV, c’est à dire les rayons du soleil, créent des lésions sur la peau du cheval et des équidés en général. Ainsi, ne confondez pas les coups de soleil du cheval et la photosensibilisation ou la dermite. Un traitement particulier est nécessaire afin d’éviter des problèmes irréversibles.
La photosensibilisation du cheval : c’est quoi ?
Il s’agit de l’ensemble des réactions cutanées, c’est à dire sur la peau, du cheval face aux UV. En effet, la peau de l’animal contient une substance photosensibilisante qui est activée par l’exposition au soleil. Démangeaisons, prurit, lésions… La photosensibilisation est particulièrement désagréable pour l’animal. Ainsi, les symptômes sont à prendre en compte rapidement afin de soulager l’animal. Alors, restez vigilants face aux différents symptômes comme les plaies, les démangeaisons, l’irritation…
Comment repérer la photosensibilisation du cheval ?
Pour repérer la photosensibilisation du cheval, il suffit de chercher les zones dépigmentées sur la tête ou le corps de l’animal. Ainsi, des changements de pigmentation sur le bout du nez, le bas des pattes, ou encore au niveau des articulations du cheval doivent vous alerter. En effet, la lésion pourra s’étendre sur tout le corps de l’animal ! Il faut savoir que les zones les plus touchées sont celles naturellement dépigmentées.
Causes de la photosensibilisation des équidés
Photosensibilisation par exposition à des substances
La substance sensibilisante peut provenir des rayons du soleil notamment en période d’augmentation de l’ensoleillement comme au printemps et en été. De plus, les substances peuvent être “en contact” : crème, plantes photosensibilisantes, huiles essentielles… Il s’agit donc d’une substance qui déclenchera des réactions sous les rayons UV, souvent dans les heures ou jours suivants l’application. Cela se manifestera donc sous forme de plaques d’eczéma. Notez que le pissenlit ou le laurier sont des plantes toxiques pour le cheval pour ces raisons ! Il faut donc surveiller de près les zones vertes dans lesquelles votre cheval évolue.
Photosensibilisation par l’ingestion de substances
L’ingestion de différentes substances photosensibilisantes pour le cheval : un risque réel à ne pas négliger. En effet, en grande quantité, des éléments ingérés par l’animal pourraient développer des symptômes comme des lésions dermatologiques. Celles-ci sont rouges, accompagnées de croutes ou d’ulcères. Elles sont particulièrement douloureuses pour les chevaux, et dessèchent sa peau. Par exemple, c’est un risque présent en cas d’ingestion excessive de chlorophylle ! Le soleil libérera de la phyllo-érythine qui endommage les cellules.
Pour autant, pas de panique : il faut des quantités très conséquentes pour en arriver à une telle situation. Par contre, des maladies comme une saturation du foie, une intoxication ou autre peuvent causer des problèmes à ce niveau. En effet, les pigments normalement éliminés dans le crottin de l’animal après avoir digéré peuvent rester dans son corps à cause de différentes raisons. Perte d’appétit et de moral, fatigue, blanc de l’oeil qui jaunit, perte de poids… surveillez vos chevaux pour leur bien-être ! N’hésitez pas non plus à éduquer les cavaliers à ce sujet afin d’avoir plusieurs yeux vigilants. En cas de suspicion de problème lié au foie de l’animal, sachez que des lésions irréversibles pourraient apparaître. Alors, consultez un vétérinaire rapidement en cas de doute.
Comment éviter la photosensibilisation du cheval ?
Tout d’abord, demandez conseil à votre vétérinaire pour mettre en places des actions quotidiennes concrètes dans vos écuries. Il faut savoir que certains médicaments ou produits appliqués sur la peau de votre animal sont à risque. Crèmes, gel nettoyant, huiles essentielles, parfum, répulsifs d’insectes… Attention à ce que vous appliquez sur votre animal !
Pour éviter la photosensibilisation du cheval, veillez à conserver des zones d’ombres : arbres et abris sont les bienvenus dans les prés ! Lors du pâturage, l’animal pourra donc s’abriter du soleil. Essayez de sortir vos animaux pendant des périodes moins exposées notamment pendant l’été. La douceur du matin ou la fraîcheur du soir seront à privilégier.
Photosensibilisation des équidés : mesures concrètes
Des crèmes solaires adaptées aux chevaux peuvent être une solution ! Ensuite, des couvertures permettant de couvrir la peau du cheval face au soleil sont recommandées. N’hésitez pas non plus à leur couvrir les naseaux et zones sensibles. Surveillez vos chevaux lorsqu’ils sont au pré : pas de pissenlit ou de bouton d’or ! Globalement, les fleurs ou plantes très colorées sont à proscrire.
Pendant les périodes à risque, ne donnez pas de médicaments photo-sensibilisants à vos chevaux. Enfin, chaque cheval est unique : certains ont des prédispositions plus importantes que d’autres. La sensibilité de leur peau est une caractéristique à connaître.
Comment réagir face à la photosensibilisation du cheval ?
Que faire quand la photosensibilisation apparaît sur la peau de mon cheval ? Tout d’abord, contactez un vétérinaire pour évaluer la situation. Entre temps, évitez tout contact avec le soleil : gardez votre animal à l’ombre ou dans son box. Une couverture lui permettra de sortir prendre l’air pendant les périodes moins ensoleillées comme la nuit.
Une crème apaisante sans parfum et sans arnica sera idéale en cas de lésion dermatologique, notamment face aux rougeurs. Ensuite, nettoyez la peau de l’animal avec des antiseptiques et un cicatrisant adapté. N’exposez pas les plaies de l’animal au soleil avant sa cicatrisation totale !
Equinoo vous accompagne face à la photosensibiliation
Si votre animal a un box douillet, sain, propre et confortable, il pourra rester plus longtemps à l’intérieur sans baisse de moral ! Ainsi, privilégiez une litière adaptée, et des dalles de box qui offrent une isolation thermique et phonique. La litière et les équipements Equinoo sont idéaux pour vos animaux. En effet, vous pourrez les laisser au box la journée, et les faire sortir la nuit pour éviter tout risque.
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