Avec les températures qui se rafraîchissent considérablement, les chevaux retournent peu à peu au box pour se mettre au chaud. Si le pré leur permet de profiter du grand air, pour les plus sensibles, le box peut être synonyme de difficultés respiratoires. Comment les soulager ?
Comment détecter une gêne respiratoire ?
Un cheval qui tousse ou peine à respirer est un animal qu’il faut surveiller. En effet, il existe plusieurs maladies respiratoires courantes chez l’équidé qu’il faut surveiller. Il ne faut surtout pas hésiter à demander une visite au vétérinaire car ce genre de maladies ne s’estompe pas facilement.
Plusieurs éléments peuvent entraîner ces désagréments, raison pour laquelle il ne faut pas tarder à en trouver l’origine, et la traiter.
Tous les chevaux ne sont pas emphysémateux ou allergiques. Tous ne souffrent pas non plus de la poussière. Pourtant, il y a tout de même des prédispositions à prendre, au cas où.
En effet, si certains ne vont être pas ou que peu déranger par la poussière, d’autres vont être gênés. Ainsi, si le pré leur permet de profiter du grand air, les chevaux les plus sensibles peuvent ressentir un inconfort respiratoire lorsqu’ils rentrent au box. Pourquoi ?
D’où proviennent les difficultés respiratoires ?
Généralement ces problèmes sont dus à un taux de poussière trop élevé dans l’écurie. Une paille de moins bonne qualité que les années précédentes ou encore un stockage plus aléatoire peuvent en être la cause.
De plus, si la paille ou le foin sont un peu humides, les acariens vont se développer vitesse grand V. Ainsi, les conditions sont rassemblées pour titiller les voies respiratoires de nos amis les chevaux.
Comment soulager mon cheval ?
Selon le diagnostic du vétérinaire, vous saurez comment agir. Si le problème vient du taux de poussière, vous pouvez intervenir au niveau de la litière. Nous vous conseillons d’opter pour des litières 100% naturelles, dépoussiérées et qui s’adaptent à tous les équidés.
Pour remplacer la litière de paille traditionnelle, vous avez plusieurs options :
- Copeaux de bois : ils apportent absorption et volume dans le box.
- Granulés de bois : ils sont d’autant plus absorbants mais également auto-agglomérants. Ainsi, les crottins et les plaques d’urine restent localisés dans le box et ne souillent pas toutes la litière.
Ces litières peuvent sembler plus onéreuses compte tenu de leur différence de prix d’achat par rapport à la paille traditionnelle. Pour que leur utilisation soit optimal, vous pouvez penser à l’entretien des box.
En effet, avec la litière en copeaux de bois, si vous retirez bien les crottins tous les jours, vous pourrez ne curer le box qu’une fois par mois. Concernant la litière en granulés de bois, elle est encore moins contraignante. Correctement entretenue au quotidien, vous ne curerez le box que toutes les 8 semaines.